Une organisation complexe et ramifiée

mercredi 28 novembre 2007

Flicage des précepteurs

(Dernière actualisation : 26 juin 2008)

Il y a quelques temps, j'avais posté ce message sur le blog d'Elodie :

Pendant son voyage en Europe, Chari s'est inquiété de ne pas voir certains précepteurs. Et "(...) dans presque tous les cas, des personnes ont insinué que ces pratiquants avaient abandonné la pratique du Sahaj Marg (...) Il semblerait donc qu’il soit dangereux d’accepter la responsabilité de précepteur (...) ne vaudrait-il pas mieux qu’il ou elle [le précepteur] refuse de travailler comme précepteur (...)."

Chari en a donc profité pour mettre en garde les actuels précepteurs sur leurs responsabilités, ainsi que les candidats à ce poste.
Décidément, en ce moment, il ne fait pas bon être précepteur…


L'histoire ne s'en est pas arrêtée là. Et cette fois, c'est Ajay Kumar Bhatter qui prend la relève de Chari (extraits d'une circulaire aux précepteurs français, en date du 17 juin 2008) :

"Après tant d’années et tant de visites du Maître, le nombre d’abhyasis est décevant en Europe."

Il demande donc que chaque précepteur européen lui adresse un rapport mensuel où figurent le nombre d'introductions au Sahaj Marg réalisées, le nombre de sittings individuels donnés, le nombre de satsanghs conduits (méditations de groupes) ainsi que le nombre de participations aux satsanghs. En outre, une photo du précepteur doit accompagner le rapport, pour qu'Ajay apprenne à mieux les connaître.

Ces rapports existaient auparavant, mais Ajay les relance là sérieusement ! Si les précepteurs font du chiffre, tout ira bien. Sinon gare à eux…

Ce n'est pas fini. Il ajoute encore :

"Je vous prie d’aller dans les centres parler aux précepteurs des points suivants :

  • Les précepteurs devraient voir ce qu’il y a à changer dans leur attitude et être plus ouverts.
  • Invitez régulièrement des amis et des proches pour les informer à propos du Sahaj Marg.
  • Dans les grands centres comme Paris, tous les précepteurs n’ont pas à être présents au satsangh du dimanche, il devrait y en avoir 2 ou 3. Tous les autres devraient se déplacer alentour pour rencontrer les abhyasis dans d’autres centres avec leurs proches et leurs amis. Ils devraient parler du Sahaj Marg le plus souvent possible et introduire des gens.
  • Quand les gens ont fait un pas vers vous, introduisez-les plus facilement. Il n’est pas nécessaire qu’ils lisent des livres ou répondent à des questions. Les seules restrictions étant l’alcool, l’addiction à la drogue, les problèmes psychologiques ou les médicaments anti-dépressifs.
  • Nous n’avons rien à perdre à donner un sitting ; la personne introduite en reçoit un bénéfice et le précepteur aussi.
  • Invitez à nouveau des personnes qui ont été introduites auparavant et qui ont quitté la Mission. Chargez la personne qui les avait amenés la première fois de les contacter et de leur faire rencontrer un précepteur.
  • Si des personnes sont venues et ont reçu le bénéfice du Sahaj Marg pendant quelques semaines, pourquoi sont-elles parties ? Essayez de le découvrir et discutez avec elles, avec la personne qui les avait amenées au Sahaj Marg.
  • Quand vous introduisez des personnes au Sahaj Marg, donnez-leur la pratique et expliquez-la leur, mais sans y mettre trop d’insistance. Elles devraient être invitées dès le début à participer au satsangh du dimanche.
  • Ayez des réunions régulières avec les abhyasis nouvellement introduits, d’une manière conviviale et expliquez-leur la pratique et la méthode.
  • Nous devons être conscients que, peut-être, seules quelques unes des personnes introduites resteront et suivront la pratique."